Causes et facteurs de risque

 

Il existe trois types de LODA : Fracture / Ostéonécrose / Géode

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Fractures :

Elles sont localisées à la partie latérale du dôme du talus et sont souvent liées à une entorse de la cheville. Elles se manifestent par des douleurs, des impressions de blocage ou par une sensation d’instabilité de la cheville. Son traitement repose le plus souvent en une ablation du fragment sous arthroscopie. Si le volume le permet, on peut réaliser un repositionnement et une fixation.

 

Ostéonécrose :

Elles sont souvent internes et de découverte fortuite. Une petite zone de l’os qui soutient le cartilage meurt, il perd progressivement sa solidité et s’effondre, emmenant le cartilage avec lui.

Cette lésion sera traitée par un curetage et avivement sous arthroscopie. Parfois, une greffe ostéo-cartilagineuse (mosaïcplastie), prise aux dépens du genou, sera réalisée.

 

Géodes :

Elles correspondent à des trous dans le talus alors que le cartilage est souvent conservé. Parfois liées à un traumatisme ancien, il n’y a souvent pas de causes identifiées. Si elles sont responsables de la douleur, leur traitement relève d’un curetage et d’une greffe osseuse soit par arthroscopie, soit par chirurgie ouverte.

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Symptômes

 

L’apparition progressive d’une douleur dans la cheville est souvent le premier signe, elle est majorée par l’activité et calmée par le repos. Cette douleur oscille avec des périodes très douloureuses entrecoupées de périodes d’accalmie. Elle s’accompagne d’épisodes de gonflement (épanchement) de la cheville. Lors de la présence de fragments libres dans la cheville le patient perçoit des craquements et des sensations de blocage car ces fragments viennent se bloquer dans l’articulation.

 

Diagnostic

 

L’interrogatoire cherche à préciser les causes potentielles de LODA ainsi que les symptômes ressentis par le patient : douleurs, craquements, blocage et leur retentissement sur la vie quotidienne.

L’examen clinique consiste rechercher les points douloureux de la cheville, on recherche un épanchement, on teste la souplesse et la stabilité de la cheville à la recherche de lésions ligamentaires associées.

On associe systématiquement des examens d’imagerie. Les radios de cheville permettent parfois de visualiser la zone lésée et l’usure du cartilage.

L’IRM et l’arthroscanner sont les examens de référence, ils permettent de visualiser précisément la lésion, les fragments libres dans l’articulation et l’usure du cartilage. On mesure la taille de la zone atteinte, ce qui permet d’adapter le traitement. On recherche également les lésions ligamentaires parfois associées.